mercredi 26 mai 2010

Déficits publics, crise de la dette et retraites

Bonjour, nous sommes le 26 mai 2010, et l'actualité de la protection sociale, cette semaine, c'est :

• L'annonce de M. Sarkozy d'inscrire la limitation des déficits publics dans la Constitution. [ Les Echos, 20/05/2010 ]

• Retraites. (Attention, ce n'est que le début !) Le gouvernement a annoncé officiellement travailler sur l'âge légal de départ à la retraite et la durée de cotisation. De nouvelles recettes devront être crées ou élargies. Le gouvernement tablerait sur une diminution des cotisations chômage pour augmenter celles des retraites. Toutefois, ce scénario optimiste table sur une diminution du nombre de chômeurs, devenue très incertaine (rappelons que les travaux du Comité d'orientation des retraites reposent sur un taux de chômage de 4,5% à partir de 2020! (!!!) Taux inconnu depuis les années 70. [ Le Monde, 22/05/2010 ]



• Au cours de la seconde conférence sur le déficit, M. Sarkozy a " a indiqué que l'objectif national des dépenses d'assurance maladie (ONDAM) pour 2010, fixé à 3 %, serait tenu", et, au-delà, que le taux de dépassement de l'objectif serait revu à la baisse, au rythme de 0,1 % par année. [ Annuaire Sécu, 23/05/2010 ]

• L'alerte d'une mission parlementaire dirigée par Mme Laurence Dumont, et d'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) qui pointent du doigt l'allocation des deux milliards d'euros récoltés chaque année depuis la création de la journée de Solidarité. Une partie de cet argent aurait servi à renflouer l'assurance maladie. [ Le Point, 24/05/2010 ]

• Après avoir évité la crise bancaire, voici l'écueil suivant se profilant sur le chemin de la protection sociale : la crise de la dette des Etats. Pour y répondre, ceux-ci ont chacun leur recette, non mutualisée. Petite tournée européenne :
o L'Allemagne envisage une diminution des allocations chômage
o La Grande-Bretagne veut diminuer dépense publique et salaire des fonctionnaires, augmenter l'âge de départ en retraite, augmenter le contrôle des chômeurs et limiter les aides financières aux familles avec enfant.
o L'Espagne va geler les salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités, diminuer l'aide aux handicapés et aux familles et envisage de relever à 67 ans l'âge de la retraite.
o La Grèce a relevé de 3 années la durée de cotisation pour la retraite et supprimé les 13e et 14e mois des fonctionnaires gagnant plus de 3000 euros.
o Le Portugal veut augmenter les impôts, diminuer l'assurance chômage et donner une obligation stricte d'acceptation d'emploi aux chômeurs, augmenter les contrôles de l'attribution de prestations, gèle les salaires et diminue l'investissement public.
o En France, le gouvernement veut aller "vers une augmentation de l'âge de la retraite".
o Le paradis serait-il au Nord? Les pays scandinaves ne connaissent que 3 à 8,9% de chômage. Pourtant, le Danemark a annoncé la réduction de la durée d'indemnisation du chômage, le plafonnement des allocations familiales, "la suppression d'allègements fiscaux et la baisse de 5 % des salaires des ministres". Le modèle de "flexisécurité", où en échange de procédures de licenciement simplifiées, les indemnisations étaient de longue durée, est mis à mal.
[ Le Nouvel Obs et Le Monde, 25/05/2010]

Je vous souhaite une bonne semaine !

1 commentaire:

  1. Connaissez vous la loi Giscard Pompidou et le Traité de Maastrich ?

    Alors que les bourses chutent, que l'Euro est à l agonie, que les plans d'austérités se multiplie à travers l'europe, il serait sage de connaître les vrais raisons de l'augmentation de la dette !

    Le bon sens commun voudrait que la dette soit du à trop de sociale, trop de santé, trop de services publiques, trop de fonctionnaires, trop de retraites. Nos responsables politique se font l'écho d'un tel message et mettent en œuvre des plans sensés répondre aux problèmes de la dette !

    Mais tout ceci est une arnaque : L'arnaque de la dette !

    Jusqu'au 3 janvier 1973, la Banque de France avait le droit d'émettre du crédit à très bas taux d'intérêt afin de financer les besoins de l'état et d'investir dans les projets d'avenir !

    Mais sous prétexte d'inflation, le gouvernent Giscard Pompidou a cru bon empêcher la Banque de France de faire son travail en transférant de fait le pouvoir aux banques privés. Et oui depuis cette époque la France s'endette auprès des marchés financiers avec des taux d'intérêts élevés et c'est obligatoire pour tous les pays membres depuis Maastrich et les traités suivants!

    En claire, ce sont les taux d'intérêts imposés sur la dette qui créer l'augmentation folle des dette publique !

    L'alternative

    Un retour au crédit publique productive, redonner le pouvoir au nation de battre monnaie afin de l'investir non dans les bulles spéculatives ou dans les jeux des casinos financiers mais bien dans l'économie physique au service de la population et du travail humain.

    Nous devons dire Non au chantage de l'empire de la finance de la City de Londre et de Wall Street à New York

    Si tu veux rejoindre la bataille pour changer le système économique rejoins moi sur mon groupe : http://www.facebook.com/group.php?gid=104166076293247&ref=ts

    David CABAS
    david.cabas.over-blog.fr

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