mardi 13 juillet 2010

De l'intérêt de la protection sociale, prolongations pour la CADES et devenir des mutuelles

Bonjour, nous sommes le 12 juillet 2010, et l'actualité de la protection sociale, cette semaine, c'est :

- A l'heure des réformes, le British Medical Journal publie une étude universitaire montre que "chaque centaine de dollars supplémentaire investie per capita dans la protection sociale est associée à une réduction de 1,19% de la mortalité de toutes causes". A l'inverse, "Une réduction budgétaire de 100 dollars (environ 80 euros) par personne dans la protection sociale augmenterait d'environ 2,8 % la mortalité liée à l'alcool et de 1,2% la mortalité cardiaque". En fin, "La santé publique n'est pas seulement une question de ce qui est dépensé dans la santé elle-même", mais implique également l'éducation des enfants et l'emploi des adultes. [AFP, 24/06/2010]

- Le cabinet Facts & Figures a présenté son rapport 2010 sur la protection sociale. Son constat : la perte de compétitivité des mutuelles et une "forte progression des bancassureurs qui ont su tirer leur épingle du jeu en terme de rentabilité et de croissance (IARD + Vie)". L'avenir selon le cabinet : la poursuite de la concentration du secteur, sous la pression cette fois des nouvelles normes demandées par Solvency II. Dommage qu'il n'y ait pas là-dessus réflexion pour savoir si, après la relative convergence des normes des mutuelles et des assurances, ce rapprochement avec la monde bancaire est adapté à la philosophie mutualiste. [news-assurances.com, 12/07/2010]



- L'annonce par le ministre du budget de l'obtention par la CADES (Caisse d'Amortissement de la DEtte Sociale) d'"un sursis de quatre années supplémentaires (jusqu'en 2025) et une rallonge de 3,2 milliards de ressources nouvelles à compter de 2011". Pour rappel, la caisse, créée en 1996, devait disparaître en 2009, avec la CRDS. C'est maintenant également "les ressources et les actifs du Fonds de réserve des retraites (FRR) [qui seront] utilisés par la Cades". [challenges.fr, le 13/07/2010]

- Le tarif des analyses médicales qui va à nouveau être revu à la baisse, pour la troisième année consécutive, au motif de la diminution de coût gagné par les progrès technologiques. "« Dix-huit des 20 actes les plus importants en volume et en dépense sont désormais automatisés, ce qui conduit à des coûts marginaux très faibles dans le cas de certaines analyses », relevait la Cour des comptes en septembre." Les syndicats sont "furieux". [Les Echos, 12/07/2010]

Je vous souhaite une bonne semaine !

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